Comment s'engager pour libérer la France ? L'exemple de la presse clandestine communiste.
Travail mené par Morgane Chassier, Rachel Figlarz, Raphaëlle Jouen et Alice Vaillant.
Nous avons décidé d'étudier la presse clandestine communiste sous l'occupation. Le choix d'un sujet n'a pas été compliqué pour nous, l'idée nous est venue rapidement. Nous voulions nous intéresser à un type d'engagement dans la résistance bien précis et avons donc pensé à la presse, donc clandestine. En effet, lorsqu’on parle de résister, de s’opposer l’oppression, souvent on pense à la résistance armée et à ses actions concrètes et immédiates. On pense très facilement aux risques que ces résistants ont pris, à la menace de la mort de la torture qui plane au-dessus d’eux. Et c’est seulement après qu’on se rappelle que ce n’est pas la seule façon de résister. Écrire, diffuser ses idées malgré la censure, sensibiliser la population, ces actions sont tout autant dangereuses. Les résistants des presses clandestines sont tout autant menacés que ceux de la résistance armée. Pourtant il est plus difficile d’observer des résultats, de voir l’impact que la presse a eu sur la population occupée. Et c’est cet aspect-là qui est intéressant : comment les presses ont réussi à résister ? Qu’est-ce qu’elles pouvaient dire pour inciter d’autres personnes à s’engager ?
Nous avons décidé d'étudier la presse clandestine communiste sous l'occupation. Le choix d'un sujet n'a pas été compliqué pour nous, l'idée nous est venue rapidement. Nous voulions nous intéresser à un type d'engagement dans la résistance bien précis et avons donc pensé à la presse, donc clandestine. En effet, lorsqu’on parle de résister, de s’opposer l’oppression, souvent on pense à la résistance armée et à ses actions concrètes et immédiates. On pense très facilement aux risques que ces résistants ont pris, à la menace de la mort de la torture qui plane au-dessus d’eux. Et c’est seulement après qu’on se rappelle que ce n’est pas la seule façon de résister. Écrire, diffuser ses idées malgré la censure, sensibiliser la population, ces actions sont tout autant dangereuses. Les résistants des presses clandestines sont tout autant menacés que ceux de la résistance armée. Pourtant il est plus difficile d’observer des résultats, de voir l’impact que la presse a eu sur la population occupée. Et c’est cet aspect-là qui est intéressant : comment les presses ont réussi à résister ? Qu’est-ce qu’elles pouvaient dire pour inciter d’autres personnes à s’engager ?
Cependant,
s’orienter
vers la presse clandestine aurait été un sujet trop large. Nous
avons donc ensuite décidé de réduire un peu le sujet en se
dirigeant vers la presse clandestine communiste. Ce sujet nous a
particulièrement intéressées puisqu'il nous a permis de mieux
connaître ce bord/parti politique ainsi que son histoire et
l'importance qu'il a pris sous l'occupation par tous les résistants
communistes qui se sont engagés ainsi que de voir les prises de
position (qui pouvaient être d'ailleurs différentes) des
communistes face à l'occupation, au pacte germano-soviétique.
De plus, durant cette période les idées communistes étaient très
présentes en Europe de l’Est mais pas majoritaire en France bien
qu’importantes. En France, le communisme n’était pas très bien
vu surtout après le pacte germano-soviétique qui a été signé
avant l’occupation. Il était donc d’autant plus intéressant de
voir comment les communistes français arrivaient à résister dans
leur presse sans s’en prendre à l’Allemagne nazie ou comment ces
résistants ont réagi au pacte, par quels types de presses
résistaient-ils. Préféraient-ils diffuser les idéaux communistes
ou inciter la population à se soulever ? Au nom de quelle
France voulaient-ils se battre ? Nous
nous sommes intéressées à ces questions ainsi qu'à d'autres dans
notre sujet.
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